jeudi 20 mai 2010
mercredi 5 mai 2010
le temps qui passe ....
Je bois mon café, et j'y vais.
En fait, non. Ce matin , je bois mon café et j'écris. Le temps passe beaucoup trop vite et on oublie , on laisse passer et on écrit pas régulièrement alors qu'il le faut , parce que ça fait du bien . Alors , ce matin, puisque j'en ai le temps , je m'arrête et je me dis que je dois venir écrire ici . C'est ça . Je ne quitterai pas ma place au café avant que j'accouche de quelque chose sur mon blogue. Voilà .
En même temps, je regarde les gens du matin faire leur entré au café . Certains sont déjà en pleine forme, d'autres viennent à la recherche du petit expresso qui leur redonnera l'entrain nécessaire pour commencer la journée d'un bon pied.
Regarder le va-et-vient des gens . Voilà un passe-temps que j'aime de plus en plus. Regarder vivre les gens . Dernièrement, mon homme et moi avons pratiqué ce passe temps lors de notre voyage à CUBA. Quoi de plus intéressant que d'observer les autres touristes et de parfois faire des commentaires . Souvent, c'est plus fort que nous, on doit partager notre opinion d'un tel ou d'une telle . Par exemple, un jour, alors que nous étions assis au grill du Brisas à Guardalavaca pour déguster notre déjeuner, nous avons vite remarqué un jeune couple assis à une table près de nous . On se disait que ce couple avait un sérieux problème. Ils sont en vacances, à CUBA, sous le soleil, et l'un assis en face de l'autre, ils trouvaient le moyen de faire la gueule et de rester muets . Pas de conversation . Rien du tout. Juste deux individus qui faisait la gueule en silence . Alors là, bravo . A chaque cinq minutes qui passaient, on se disait, allez, ça va reprendre .....?? Et non ! Toujours el silencio . Une chose est certaine, il y a une histoire derrière leurs regards . Mais laquelle ?
A chaque fin d'après-midi, plus précisement à 17h30, nous avions pris l'habitude de piquer une tête dans l'Atlantique , chaude à 27 degrés ! Le plaisir. Cette journée là, nous avons aperçu un jeune homme fin vingtaine, assis seul sur son transat sur la plage . A la main, il tenait fermement son espèce de gros thermos remplis d'eau ? de boisson gazeuse ? Bien non. Tant qu'à observer les gens , pour ajouter du piquant à notre passe-temps, nous décidons que c'est de la cerveza qu'il y a dans son gros "mug" . Nous attendons quelques minutes afin de voir si son amie, son chum , son épouse, sa soeur ou de sa famille viendraient le rejoindre pour la baignade. Et non! Le temps passe et il est seul , assis sur sa chaise de plage. Jusqu'au moment où , il y a du mouvement de sa part. Il décide de se lever de son transat et de marcher vers la mer avec son gros thermos rempli de bière cubaine. Toujours seul, il s'avance . On le regarde du coin de l'oeil . Il fait son entrée dans la mer , là juste en face de nous. Il va s'avancer loin comme ça ? L'eau lui arrive à la taille pour l'instant, et il lève son verre de bière afin de ne pas l'échapper dans l'eau salée . Nous nous éloignons pour rejoindre nos transats afin de nous laisser sécher par la brise du Brisas . Le jeune homme est là, toujours à l'eau . Nous estimons avoir trouvé la raison pour laquelle il est seul en vacances à Cuba. A vrai dire, nous avons deux histoires plausibles: soit qu'il était supposé se marier et à la dernière minute sa fiancée s'est désistée et pour oublier sa peine, ou la vivre, il a décidé de prendre son billet d'avion de lune de miel et de venir noyer son désespoir dans l'Atlantique. Ou alors, il y a eu un décès et il tenait à vivre ça en solitaire sur le bord d'une plage loin des regards de ses proches . Nous aurions voulu l'approcher pour lui demander si tout allait bien , mais avons décidé de continuer notre chemin vers el patio de las artistas pour l'heure de l'apéro . Et là, des gens assis à proximité avait l'air de poser indirectement leur regard sur nous afin de deviner notre histoire . C'est alors que je posai ma main sur celle de mon homme tout en échangeant un rire complice avec lui . C'est un beau roman, c'est une belle histoire.
En fait, non. Ce matin , je bois mon café et j'écris. Le temps passe beaucoup trop vite et on oublie , on laisse passer et on écrit pas régulièrement alors qu'il le faut , parce que ça fait du bien . Alors , ce matin, puisque j'en ai le temps , je m'arrête et je me dis que je dois venir écrire ici . C'est ça . Je ne quitterai pas ma place au café avant que j'accouche de quelque chose sur mon blogue. Voilà .
En même temps, je regarde les gens du matin faire leur entré au café . Certains sont déjà en pleine forme, d'autres viennent à la recherche du petit expresso qui leur redonnera l'entrain nécessaire pour commencer la journée d'un bon pied.
Regarder le va-et-vient des gens . Voilà un passe-temps que j'aime de plus en plus. Regarder vivre les gens . Dernièrement, mon homme et moi avons pratiqué ce passe temps lors de notre voyage à CUBA. Quoi de plus intéressant que d'observer les autres touristes et de parfois faire des commentaires . Souvent, c'est plus fort que nous, on doit partager notre opinion d'un tel ou d'une telle . Par exemple, un jour, alors que nous étions assis au grill du Brisas à Guardalavaca pour déguster notre déjeuner, nous avons vite remarqué un jeune couple assis à une table près de nous . On se disait que ce couple avait un sérieux problème. Ils sont en vacances, à CUBA, sous le soleil, et l'un assis en face de l'autre, ils trouvaient le moyen de faire la gueule et de rester muets . Pas de conversation . Rien du tout. Juste deux individus qui faisait la gueule en silence . Alors là, bravo . A chaque cinq minutes qui passaient, on se disait, allez, ça va reprendre .....?? Et non ! Toujours el silencio . Une chose est certaine, il y a une histoire derrière leurs regards . Mais laquelle ?
A chaque fin d'après-midi, plus précisement à 17h30, nous avions pris l'habitude de piquer une tête dans l'Atlantique , chaude à 27 degrés ! Le plaisir. Cette journée là, nous avons aperçu un jeune homme fin vingtaine, assis seul sur son transat sur la plage . A la main, il tenait fermement son espèce de gros thermos remplis d'eau ? de boisson gazeuse ? Bien non. Tant qu'à observer les gens , pour ajouter du piquant à notre passe-temps, nous décidons que c'est de la cerveza qu'il y a dans son gros "mug" . Nous attendons quelques minutes afin de voir si son amie, son chum , son épouse, sa soeur ou de sa famille viendraient le rejoindre pour la baignade. Et non! Le temps passe et il est seul , assis sur sa chaise de plage. Jusqu'au moment où , il y a du mouvement de sa part. Il décide de se lever de son transat et de marcher vers la mer avec son gros thermos rempli de bière cubaine. Toujours seul, il s'avance . On le regarde du coin de l'oeil . Il fait son entrée dans la mer , là juste en face de nous. Il va s'avancer loin comme ça ? L'eau lui arrive à la taille pour l'instant, et il lève son verre de bière afin de ne pas l'échapper dans l'eau salée . Nous nous éloignons pour rejoindre nos transats afin de nous laisser sécher par la brise du Brisas . Le jeune homme est là, toujours à l'eau . Nous estimons avoir trouvé la raison pour laquelle il est seul en vacances à Cuba. A vrai dire, nous avons deux histoires plausibles: soit qu'il était supposé se marier et à la dernière minute sa fiancée s'est désistée et pour oublier sa peine, ou la vivre, il a décidé de prendre son billet d'avion de lune de miel et de venir noyer son désespoir dans l'Atlantique. Ou alors, il y a eu un décès et il tenait à vivre ça en solitaire sur le bord d'une plage loin des regards de ses proches . Nous aurions voulu l'approcher pour lui demander si tout allait bien , mais avons décidé de continuer notre chemin vers el patio de las artistas pour l'heure de l'apéro . Et là, des gens assis à proximité avait l'air de poser indirectement leur regard sur nous afin de deviner notre histoire . C'est alors que je posai ma main sur celle de mon homme tout en échangeant un rire complice avec lui . C'est un beau roman, c'est une belle histoire.
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